IFI : Quel impact sur les locations meublées ?
LMNP-LMP | 2 min. de lectureL’investissement en LMNP devient de plus en plus prisé. En effet, outre l’avantage fiscal qu’il peut représenter (notamment par l’option pour le régime du réel), il permet de bénéficier d’un investissement locatif dont les revenus sont protégés de l’inflation et qui protège l’investisseur par la signature d’un bail commercial.
Avec les réformes récentes en matière de fiscalité, surtout en ce qui concerne l’IFI, les locations meublées connaissent un petit changement.
Petit rappel sur le statut LMNP
Le statut LMNP pour rappel, est un statut fiscal qu’acquièrent certains investisseurs en location meublée sous le respect de certaines conditions :
- ne pas être inscrit au RCS
- percevoir des revenus inférieurs à un seuil de 23 000 euros par an
- les revenus locatifs ne doivent pas constituer plus de 50% des revenus du foyer fiscal.
Un investisseur en location meublée qui respecte ces conditions acquiert le statut LMNP et a le choix entre 2 options fiscales :
- le micro BIC : pour des revenus inférieurs à 33 200 euros par an, ce régime est applicable. Il consiste en l’application d’un abattement de 50% sur le montant total des revenus perçus.
- le régime réel : ce régime est initialement prévu pour les investisseurs percevant des revenus supérieurs à 33 200 euros par an. Toutefois un LMNP éligible au micro BIC peut opter pour ce régime fiscal. Il aura donc la possibilité de déduire des revenus qu’il perçoit, les charges liées au bien, ses intérêts d’emprunt et même pratiquer un amortissement.
Locations meublées et loi de finance 2018
La loi de Finance pour l’année 2018 a été introduite avec son lot de modifications. En effet, il introduit la hausse de la CSG, la flat tax ainsi que la réforme de l’ISF par exemple.
Pour les locations meublées, il n’y a qu’un seul changement majeur. Celui de la modification à la hausse du seuil d’imposition pour le régime du micro BIC. En effet, celui ci passe de 33 200 € à 70 000 €.
De même, le seuil d’imposition des locations saisonnières a lui aussi été revu à la hausse, soit 170 000 €.